La tanaisie commune (Tanacetum vulgare) – en photo – fleurit presque tout l’été. L’arôme puissant de ses feuilles est largement utilisé comme condiment pour parfumer certains plats, ou encore pour confectionner une liqueur au parfum semblable à la bien connue liqueur des frères chartreux. Son action tonique sur le système digestif en font une liqueur apéritive ou un pousse-café agréable.
Nous utilisons aussi des plantes mieux connues comme la Menthe (Mentha arvensis) et la Mélisse citronée (Melissa officinalis) qui renforcent l’action « digestive » tout en apportant leur parfum typique.
Ingrédients
- 1,5 litre d’alcool de fruit à env. 40°, soit par exemple deux bouteilles de Vodka (75 cl, 38°)
- 15 à 20 g de feuilles fraiches de Tanaisie (attention, son arôme est puissant). Ne PAS utiliser la tige (fibreuse et peu aromatisée) ni ses fleurs jaunes (trop riches en thuyone, un neurotoxique)
- 3 à 5 g de Menthe sèche ou de 5 à 8 g de feuilles fraiches de Menthe des champs (à l’arôme plus puissant que la verte)
- 5 à 8 g de feuilles de Mélisse citronnée fraiche ;
- 300 à 450 g de sucre semoule ;
Recette
- Utiliser un bocal à stériliser au couvercle étanche et y verser l’alcool blanc ;
- Y verser directement les plantes ou utiliser un sac-filtre en mesh ;
- Laisser macérer une semaine (voir deux) à l’abris de la lumière vive avant de filtrer correctement la préparation ;
- Préparer un sirop en faisant bouillir 300 à 450 g de sucre fin dans 200 à 300 ml d’eau. (suivant l’intensité désirée) ;
- Laisser refroidir le sirop à température ambiante avant de l’ajouter au bocal ;
- Stocker le bocal à l’abris de la lumière vive (à la cave par exemple) et laisser le sucre se dissoudre doucement dans l’alcool pendant quelques mois.
- L’arôme s’accentue avec le vieillissement. Il est donc préférable d’attendre au moins la période des fêtes de fin d’année avant de la mettre en bouteille et de … déguster.
- La liqueur titre plus de 30° d’alcool, elle se conserve donc très longtemps ;
Attention : soyez sur de votre détermination dans le choix des plantes sauvages récoltées. Documentez-vous ! Et merci de respecter l’éthique du cueilleur.
En aucun cas les indications phytothérapeutiques mentionnées ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un professionnel de santé.
La consommation d’alcool, même modérée, n’est pas conseillée pour la santé.
Sources : formations et expérimentations personnelles sur les plantes sauvages comestibles, confortées par des recettes plus ou moins semblables glanées çà et là sur le web.