Source
Reçue de mon médecin sportif, lui-même « trailer », la recette initiale (nommée « Kokocake ») a été créée par Corinne Peirano (diététicienne du sport) pour le magazine Ultrafondus de nov-déc 2006. J’y ai ajouté quelques proportions chiffrées manquantes pour la facilité de lecture.
Je l’ai testée et elle m’apporte exactement ce que je cherchais en rando comme collation régulière, tant au niveau des saveurs que de l’energie apportée. Je la partage pour tou·te·s ceux·celles qui ont goutté un bout de mon cake en balade et me demandent systématiquement la recette.
La recette parait longue et compliquée à réaliser, mais en réalité elle est facile à réaliser … même par moi.
Ingrédients
La plupart se trouvent sur l’étalage des magasins bio, mais ils peuvent être remplacés par d’autres plus faciles à trouver dans le commerce.
- 1 yaourt entier (pas maigre donc !) versé dans un grand récipient mélangeur, garder et rincer le pot vide pour l’utiliser comme « mesure », choisir idéalement un yaourt à la vanille, sinon ajouter quelques gouttes d’arôme de vanille pour pâtisserie (optionnel) ;
- 3 mesures de farine complète aux 5 céréales, ou équivalente (soit env. 300 g) ;
- 1 mesure de germe de blé (env. 100 g) ;
- 2 mesures de sucre de canne (env. 250 g) ;
- 1 cuillère à café de bicarbonate de soude ;
- ½ mesure d’huile de germe de blé, de noisette ou de noix (env. 75 g) ;
- 3 œufs entiers (inutile de battre les blancs) ;
- 1 cuillère à soupe de sirop d’agave (ou de sirop de riz, ou d’érable, ou encore un sachet de sucre vanillé) ;
- 2 grosses ou 4 petites bananes écrasées grossièrement ;
- 1 cuillère à café d’anis vert écrasé au pilon ;
- 50 g de noisettes écrasées au pilon (en garder éventuellement 10 g pour la déco) ;
- 50 g d’amandes écrasées au pilon (en garder éventuellement 10 g pour la déco) ;
- 50 g de raisons secs (optionnellement trempés au rhum brun) ;
- 50 g de dattes cristallisées, coupées en petits morceaux, ou à défaut d’autres fruits confits (mangue, papaye, gingembre …) ;
- 100 g de cubes d’oranges confites (ou de citron) (il est possible de confire soi-même ses orangettes).
Recette
Verser les ingrédients au fur et à mesure dans le bol mélangeur et bien mélanger, soit à la main, soit au mixer (avec les crochets à
pâte).
Préchauffer le four à 150°C
Chemiser consciencieusement deux moules à cake (huile, farine ou éventuellement avec du papier sulfurisé) pour éviter les surprises au démoulage et y répartir la quantité de pâte. J’ai aussi remplacé un moule à cake par un moule à « barres », plus pratique (pas besoin de découpe et prise en main plus « sèche »).
Une dernière étape optionnelle avant cuisson : décorer les cakes en soupoudrant les 2x 10 g de noisettes et amandes pillées réservées à cet usage. Ce que personnellement je ne fais pas pour faciliter la prise en main.
Enfourner pour 60 à 70 minutes à 150 °C et tester la fin de cuisson à l’aide d’une aiguille (genre pic à brochette). Les cakes sont cuits quand l’aiguille en ressort sèche. Attention les « barres » cuisent plus vite à cœur (env. 10′ de moins).
L’auteure mentionne qu’il est possible de décorer le gâteau en badigeonnant le dessus de confiture liquéfiée ou de sucre glace. Personnellement j’évite de le rendre encore plus sucré et très peu pratique à déguster sur le terrain.
Qu’apporte ce cake ?
L’auteure ajoute que les apports de ce cake sont supérieurs à 550 kcal au 100 g tout en comportant des ingrédients les plus digestes possibles ! Sa première qualité est donc un très bon apport énergétique pour un poids modeste.
Quant aux différences avec les gâteaux du commerce ? Sans doute le coût, difficile à chiffrer. Préparer soi-même ses collations de rando demande certes du temps. Une décision qui vaut toutefois bien des satisfactions : savoir ce que l’on mange, respecter son organisme, son porte-monnaie, et … son carburant en rando !
Conservation, consommation
Bon, clairement je ne consomme pas les deux cakes le même jour 😉
J’ai donc suivi les conseils pratiques de mon « passeur de recette » : couper des tranches d’environ 50 g chacune et les emballer par deux, direction le congélateur. Le matin d’une rando, je sors un paquet du froid et l’emporte dans mon sac. A la pause, il est dégelé et savoureusement consommable.
La durée de conservation est « indéterminée ». Je peux seulement vous citer mon expérience : pas facile de résister et d’oublier le gâteau des jours durant. J’ai conservé des tranches avant congélation dans une boite à cake et j’ai consommé les dernières 5 jours plus tard, toujours aussi savoureuses. Pareil avec des tranches dégelées emportées en trek et que j’ai consommées le 4ème jour de rando sans remarquer le moindre problème de conservation. Je répéterai cette expérience en été avec une ambiance plus chaude … pour voir.